Politique électorale

Les listes des candidats commencent à se dévoiler.

La première liste qui a été affichée sous l’appellation " un nouvel élan pour PLV " réserve une surprise qui, au premier abord, laisse rêveur.

Si la présentation de la liste est faite, en premier nom avec celui d’une femme, on retrouve dans la liste des 14 noms, celui du maire sortant.

Le maire sortant, légalement forain, n’avait-il pas l’opportunité de se représenter en tête d’une liste personnelle ? on est porté à croire que non, il pouvait craindre un rejet en bloc. Il fallait alors trouver le moyen de dissimuler de manière habilement politique ce qui devait être un handicap.

En agissant par un chemin détourné, il se retrouve dissimulé au milieu de 14 personnes qui apportent de nouveaux visages, ceux-ci ne doivent pas toujours se rendre compte qu’il sont sur la " liste du maire ".

Si la présentation de cette liste avait été faite, clairement dans la franchise, certains inscrits n’auraient pas forcément accepté de participer. On a beaucoup entendu la rumeur concernant la difficulté qu’il a rencontré pour retrouver des colistiers sous son nom. La solution a été trouvée.

Il s’agit ici en réalité, de la liste masquée de Thierry Thomas qu’on ne peut pas imaginer agir à la remorque de colistiers aussi acharnés soient-ils. On connaît son caractère dirigiste, le pouvoir absolu de décision, sans discussion. Ses arguments pour défendre sa position sont nombreux et bien rodés.

Tout est dit dans le titre : "on s’appuie sur des compétences acquises ", c’est évidemment l’argument choc qui marque tout le monde. Il est souvent dit qu'on a peur de l’adaptation et des difficultés administratives, ce qui fait totalement oublier que la gestion de deux mandats a conduit à une situation catastrophique, sur tous les plans.

C’est dans cette simple phase que les électeurs sont conduits à penser que la situation qu’il a créée, est difficile et qu’on ne peut pas faire autrement que de le reconduire.

Les électeurs se laisseront-il abuser pour laisser Pralognan s’enliser ?

Marcelle Vion Garé